NICE ET VANNES EN DEMI-FINALE

Nice et Vannes se retrouveront en demi-finale de la Coupe de la Ligue après leur qualification arrachée mardi contre Le Havre (1-0) et Metz (1-1, 4-3 t.a.b.).

Nice était le favori objectif de sa moitié de tableau, en Coupe de la Ligue. Il le reste, car il a survécu. L'OGCN, finaliste en 2006, a fait parler la logique en dominant le dernier de la L1, Le Havre, mardi soir sur sa pelouse, en quart de finale (1-0). Longtemps d'ailleurs, Nice n'a fait que ça : dominer. Pour marquer et éviter la mauvaise surprise, il a fallu attendre la 88e minute et une montée aux avant-postes de Cédric Kanté, auteur du but libérateur après une remise de Rémy suite à un corner. La qualification doit aussi quelque chose à Lionel Letizi qui, deux minutes plus tard, allait dévier de sa lucarne une tentative de Noro qui aurait mérité la prolongation.

Le HAC aura bien eu quelques occasions d'égayer sa saison. Dès la 3e minute, Alla, complètement oublié, expédiait une tête sur le poteau gauche. Mais sur la durée de la partie, l'équipe normande n'aura existé que sur des contres mal négociés, maintenue dans son camp par une équipe niçoise un ton au-dessus. Quand ce n'était pas Revault qui maintenait Le Havre en vie, c'était le poteau, trouvé par Hellebuyck après une percée de Rémy (48e).

Pour Vannes, la qualification fut encore plus difficile à arracher, puisqu'il a fallu les tirs au but 1-1, (4-3) pour sortir Metz, héros du tour précédent contre Lyon (3-1). Pour sa première saison chez les pros, le club breton s'est offert une demi-finale de Coupe de la Ligue et une soirée de folie pour la Rabine. Si Hervé a ouvert le score peu avant la pause (44e), Metz n'a pas eu le temps de cogiter en égalisant par Bourgeois (50e). Le gardien Christophe Revel se souviendra longtemps du match. D'abord parce qu'il a repoussé (entre autres) une balle de match devant Renouard à la 90e. Puis surtout car ses arrêts durant la séance décisive, devant Vivian et encore Renouard, ont directement assuré la qualification. Sammaritano, Diguiny (heureux poteau rentrant), Talmont et Quintin, de leur côté n'ont pas tremblé face au gardien grenat. Nice - Vannes aura lieu le 3 février, dans un stade qui sera identifié jeudi par tirage au sort.